Les économies française et mondiale sont en plein bouleversement.
Ubérisation, coûts de l’énergie, du travail, les effets du libre échange provoquent de profonds changements de modèles au sein des territoires et des secteurs d’activité.
Pourtant l’artisanat reste un poids lourd dans l’économie nationale.
Alors qu’il pèse 10% de l’emploi français (2.9 mns d’actifs sur 29.7 mns en 2015), l’artisanat crée 30% des entreprises, dont beaucoup sans salariés (66%).
Pourquoi ? L’économie et l’humain, comme la nature, n’aiment pas le vide.
Schumpeter l’avait bien compris, l’artisanat incarne la résilience face au progrès technologique.
Bienvenue sur Web-Gardeners, l’agence web qui trouve du potentiel de croissance pour mieux servir ses clients. Dans cette quête, nous analysons le secteur de l’artisanat pour comprendre son fonctionnement, ses forces, ses faiblesses et son avenir.
On compte 1.112.040 entreprises artisanales avec 2.9 mns d’actifs.
L’artisanat est le secteur le plus hétérogène en nature et en nombre : qui sont les artisans ?
Une entreprise artisanale doit figurer au Répertoire des Métiers (RNM).
Il classifie l’activité selon quatre types :
Autre segmentation permettant une analyse plus rapide du secteur :
L’artisanat rassemble les entreprises individuelles et les sociétés n’employant pas plus de 10 salariés. Ces petites structures constituent une unité organisationnelle jouissant d’une certaine autonomie de gestion.
Certaines peuvent dépasser les 10 salariés à condition d’être reconnu comme :
Cet aspect traduit le ressenti de l’isolement constaté chez les artisans : qui pour représenter les artisans ?
Ce sont les chambres des métiers et de l’atisanat et chambres consulaires (terme historique) qui représentent les intérêts de chaque secteur.
Elles sont autonomes mais sous la tutelle de l’état via la Direction Générale de l’Economie (DGE) rattachée au ministère de l’Economie ou de l’agriculture. Celle-ci est encadrée par les préfets de région et de départements.
Les chambres sont en appui et exercent des fonctions d’acccompagnement à caractères administratifs, industriels et commerciaux. Elles peuvent gérer des ports, des aérodromes, ou des écoles.
NIVEAUX HIÉRARCHIQUES | AGRICULTURE | ARTISANAT | COMMERCE et INDUSTRIE |
Niveau national | Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) | Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA France) | CGI France |
Niveau régional | Chambre d’agriculture régionale (CAR) | Chambre de métiers et de l’artisanat de région – CMAR | Chambre de commerce et d’industrie de région (CCIR) |
Niveau local | Chambre d’agriculture (CA) | Chambre de métiers et de l’artisanat – CMA | Chambre de commerce et d’industrie (CCI) |
Des structures dédiées se sont développées pour fédérer et produire des offres de services qui simplifient et dynamisent les indépendants et petites structures.
Les OGI (Organismes de Gestion des Indépendants) et OGMA (Organismes Mixtes de Gestion Agréés) sont hérités des CGA (Centre de Gestion Agréés).
Répartis sur l’ensemble du territoire, ils sont financés par les cotisations prélevées sur les adhérents, et constitués par des experts comptables et des adhérents.
Connaissant bien les petites entreprises, ils proposent un large éventail de produits et services qui permet de soulager le quotidien des artisans souvent contraints par le manque de temps.
Même si la proportion d’adhérents sur le nombre est faible, ils répondent à une demande certaine. Avec des objectfis d’accompagnement (gestion, comptabilité) et de conseils (fiscalité, prévention), ces structures privées sont agréées par l’Etat.
Ensemble, ils fournissent une segmentation réaliste des artisans :
L’indexation de l’artisanat par métiers permet une analyse économique objective de la situation.
L’artisanat puise certaines forces dans ses faiblesses.
L’atout physique
L’autonomie et la proximité
Le savoir-faire
Les partenaires
Cette quête de valeur emmène les entreprises à créer de nouvelles expériences de consommation.
Démonter sa chaîne de valeurs, repositionner son offre, pour répondre aux nouvelles attentes permet d’être en pointe pour saisir de nouveaux clients.
Différents, ils sont le réservoir de croissance disponible mais non exploité par le marché. A l’entreprise de le remplir pour exister dans un nouvel écosystème.
La mue du produit vers l’expérience
L’ illusion de croissance infinie entame notre modèle matériel de consommation.
Marketing produit et industrie publicitaire ont épuisé les nouveaux produits depuis longtemps :
“Tout ce qui peut être inventé a été inventé.” Ch. H. Duell
L’innovation par la différence
L’entreprise a besoin de conformité pour couvrir le risque de l’ investissement.
Les consommateurs, lassés par celle-ci, sont en quête d’authenticité, d’exclusivité et d’émotion. Les entreprises doivent relever ce défi de s’inscrire comme des producteurs, non plus de produits, mais d’expérience de consommation.
Les “guru marketing” réveillent alors leurs consommateurs en empruntant cette face anticonformiste du marché :
“Think Different.” Apple
Cela change radicalement la valeur perçue par les consommateurs. Et renverse les besoins traditionnels pour édifier une pyramide des désirs :
L’innovation par l’expérience de consommation
L’essor de communautés en ligne crée des nouvelles tendances de consommation. Les experts savent dénicher les vrais critères de compétition pour élaborer des concepts.
La consommation collaborative a par exemple apporté des solutions aux pouvoir d’achat. Spécialiste des tendances, les Digital Native Vertical Brands (DNVB) raffraîchissent le BTC.
L’innovation à la source